Au cinquième jour du Festival, le concert du Chœur d’Annecy Classic Festival dirigé par Patrick Marco à l’Église Saint François de Sales, à deux pas du Lac a exécuté un répertoire coloré où se sont succédé avec bonheur des musiques de différentes époques allant du 17 au 20^ème siècle.

La Salle du Château-Musée d’Annecy a accueilli le traditionnel Evening piano Eliane Richepin. Les festivaliers ont apprécié les prestations de jeunes musiciens déjà en vue : Rémi Geniet (France), Luka Okros (Géorgie) et le coréen Jong-Hai Park, finaliste du Concours Reine Elisabeth.

Jong-Hai Park, d’une personnalité très charismatique, a subjugué l’assistance par son doigté féérique et sa musicalité profonde. Il a interprété les Variations Eroica de Ludwig van Beethoven, une œuvre d’une extrême complexité, la Rhapsodie hongroise n°12 de Franz Liszt et la Sonate pour piano n°7 en si bémol majeur op. 83 de Sergueï Prokofiev avec un second mouvement mystique et une excellente toccata finale.

La soirée au théâtre de Bonlieu était consacrée au programme proposé par le Philarmonique de Saint-Pétersbourg dirigé par Yuri Temirkanov.

Le Concerto pour violon en ré majeur op. 61 de Ludwig van Beethoven a été interprété par le violoniste grec Leonidas Kavakos extrêmement apprécié pour sa virtuosité, sa qualité musicale rare et l’intégrité de son jeu.

Dans la seconde partie du programme l’Orchestre a joué des extraits du ballet « Romeo et Juliette » de Serguei Prokofiev. L’orchestre s’est surpassé. Les solistes ont excellé. Pour le bis, le maestro Temirkanov a choisi Amoroso, andante dolcissimo du 3^e acte du ballet «Cendrillon» de Prokofiev, une musique pleine d’optimisme, d’amour et de vie.

Viktor Alexandrov, observateur musical de la fondation AVC Charity