Festival de musique classique à Annecy

Iouri Temirkanov, Denis Matsuev et l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg ont offert une invitation au voyage dont ils ont le secret avec le célèbre Concerto pour piano n° 2 et les Danses symphoniques de Rachmaninoff. Un concert de clôture foisonnant de vie et de couleurs chatoyantes.

Le violoniste letton Gidon Kremer est un formidable découvreur de musiques. Sa rencontre avec Iouri Temirkanov dans le redoutable Concerto pour violon du finlandais Sibelius a marqué un moment fort du festival.

Quatre jeunes voix d’exception pour ce bouquet d’airs d’opéras de Wolfgang Amadeus Mozart, Jacques Offenbach ou Gioachino Rossini... Et un accompagnateur de luxe en la personne du pianiste Tristan Pfaff au jeu aérien et lumineux.

Philippe Berrod est clarinettiste solo de l’Orchestre de Paris, et plus encore un musicien imaginatif ouvert aux musiques les plus variées. Sa sonorité mordorée et généreuse immédiatement reconnaissable s’est prêté, dans la Cathédrale Saint Pierre, à toutes les métamorphoses dans un dialogue tissé avec l’organiste russe Slava Chevliakov.

Le public, en 2012, a fait une standing ovation à ces jeunes musiciens au talent fou venus du Lac Baïkal. Ils sont revenus pour le plus grand bonheur du public à Annecy Classic Festival en compagnie de Denis Matsuev qui, à cette occasion, a interprété le célèbre Concerto pour piano de Grieg, une œuvre à la tonalité nordique qui lui va comme un gant.

Pour la violoncelliste Astrig Siranossian et le pianiste Andriy Dragan, la valeur n’a pas attendu le nombre des années. On pourra les écouter sans modération dans deux grandes sonates de Beethoven et Britten qui font appel à des qualités de concentration extrême.

Couronnés lors des épreuves des plus grands Concours internationaux, quatre jeunes interprètes venus d’horizons différents ont proposé quatre programmes de quarante-cinq minutes tout au long de cette Nuit du piano Éliane Richepin Sous les doigts inspirés de ces gloires de demain, le public d’Annecy Classic Festival a été convié à un véritable feu d’artifice dans les Salons de l’Impérial Palace.

Denis Matsuev, pianiste à la virtuosité incroyable, il a convié les festivaliers d’Annecy à une jam session avec ses amis musiciens, conjuguant des standards du jazz de Charlie Parker, Duke Ellington, Cole Porter, avec des improvisations sur des thèmes de musique classique

Patrick Marco est l’un des plus brillants chefs de chœur français dont la réputation a dépassé l’Hexagone. Il a recréé devant le public, avec l’énergie et l’émotion qui lui sont coutumières, la rare Messa di Gloria de Puccini composée par un adolescent de vingt ans inspiré par le souffle divin.

Dans le monde du piano, la place de Nelson Freire est unanimement reconnue. Sa venue à Annecy Classic Festival a constitué un évènement, tant son jeu souple et félin comme les lianes amazoniennes, coloré à l’image de son Brésil natal, fait toujours des miracles.

Une surprise de taille que cette association entre le violoncelle de Boris Andrianov et la guitare de Dmitri Illarionov, véritablement marquée au sceau du génie

Gautier Capuçon est revenu pour le plus grand bonheur des festivaliers avec son complice le pianiste Frank Braley pour un programme consacré à trois œuvres majeures du répertoire de musique de chambre.

Toute l’œuvre de Mozart appelle la grâce angélique. La soprano Sandrine Piau a prêté sa voix fluide et légère aux héroïnes des opéras du Divin Amadeus.

Victorieuse du Concours International Piano Campus 2013, la pianiste japonaise Kana Okada est une artiste sensible et virtuose qui dégage une aura poétique.

Khatia Buniatishvili, Renaud Capuçon et Edgar Moreau (couronné aux « Victoires de la Musique »), la fine fleur des jeunes interprètes d’aujourd’hui, réunie autour du Triple Concerto de Beethoven.

Présent durant tout le festival, l’Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg a été placé en concert d’ouverture sous la direction de Jean-Claude Casadesus, l’un des chefs les plus médiatiques.